Lena Amuat & Zoë Meyer - Paint me a future - 04.07.22 / 10.07.22
Pour la semaine d’ouverture des Rencontres et pour la dernière exposition à notre adresse actuelle, nous sommes enchantés d’accueillir Lena Amuat & Zoë Meyer. Le duo Suisse montrera pour la toute première fois son travail à Arles.
Le récent ouvrage des artistes ‘Artefakte und Modelle’ publié par AboutBooks sera aussi présenté. Une séance de dédicaces sera organisée à The Eye Sees jeudi 7 juillet, 11h30 à 13h00.
Le commissariat de l’exposition est une collaboration avec la curatrice indépendante Diana Poole.
Avec la chaleur estivale et à travers les rues sinueuses de la ville, « Les Rencontres d'Arles » révèlent des couches d'histoire à chaque tournant, un labyrinthe d'expositions et d'événements transporte les visiteurs à travers le temps et l'espace. De nouvelles interventions artistiques se déploient aux côtés des monuments romans, la photographie contemporaine s'oppose à des structures antiques en ruine mais toujours fières. Ces rencontres entre passé et présent, qui parlent de l'existence même du festival à Arles, sont inhérentes à la pratique du duo d'artistes suisses Lena Amuat & Zoë Meyer. Dans ce contexte congruent, ‘Paint me a future’ présente leur série en cours ‘Mathematical Objects’ (2009-2022).
‘Paint me a Future’ (2021), la seule œuvre qui ne fait pas partie de la série ‘Mathematical Objects’ et qui prête son nom à l’exposition, peut être considérée comme un hommage à Arles elle-même. La colonne, référence directe au patrimoine historique et aux vestiges romains; le pinceau, clin d'œil à la tradition de l’art pictural et la peinture noire, faite de papier, sont des matériaux à partir desquels se dessinent images et visions du futur. À Arles, comme dans l'œuvre d'art elle même, le temps et le sens se superposent dans le présent, offrant un point de départ pour créer et reconstruire.
Diana Poole, commissaire, Zürich.
Lena Amuat & Zoë Meyer travaillent entre Berlin and Zürich et collaborent depuis plus de 20 ans. Elles ont publié six livres. Leurs expositions les plus récentes ont eu lieu à Zürich, Vienne, Paris et Berlin. À la rentrée elles exposeront de nouveau à L’Ahah à Paris et présenteront un ‘solo booth’ à la foire Unseen à Amsterdam.
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For the opening week of Les Rencontres and for the final show at our current address, we are delighted to welcome Lena Amuat & Zoë Meyer. The Swiss artist duo will be exhibiting for the very first time in Arles.
The artists’ new publication ‘Artefakte und Modelle’ published by AboutBooks will also be presented, with a book signing at The Eye Sees on July 7th, 11.30am to 1pm.
The exhibition is guest curated by independent art advisor and curator Diana Poole.
Through the summer heat and winding streets, ‘Les Rencontres d’Arles’ reveals layers of history at every turn, a maze of exhibitions and happenings transports visitors across time and place. New artistic interventions unfurl alongside Romanesque monuments, contemporary photography is set against crumbling yet proud antique structures. These encounters of past and present, which speak to the festival’s very existence in Arles, are inherent to Swiss artist-duo Lena Amuat & Zoë Meyer’s practice. Against this congruent backdrop, ‘Paint me a future’ presents their ongoing series ‘Mathematical Objects’ (2009-2022).
‘Paint me a Future’ (2021), the one work not part of the ‘Mathematical Objects’ series and which lends its name to the show, can be seen as a homage to Arles itself. The column, a direct reference to the historical heritage and Roman remains; the brush, a nod to the tradition of painting and the black paint, itself made of paper, are materials from which images and visions of the future can be conceived. In Arles, as in the artwork, time and meaning overlap in the present – offering a starting point to create and construct anew.
Diana Poole, Guest curator, Zürich.
Lena Amuat & Zoë Meyer work between Berlin and Zürich, a collaboration of over 20 years. They have published 6 books. Recent exhibitions have been in held in Zürich, Vienna, Paris and Berlin. Later this year, they will have a new solo show at L’Ahah in Paris and a solo booth at Unseen artfair in Amsterdam.
Jessica Backhaus - Cut Outs & A Trilogy - 05.07.21 / 11.07.21
Jessica Backhaus se lance dans son travail avec un goût évident pour l'expérimentation et aime puiser son inspiration dans la simplicité des choses du quotidien.
Ces dernières années, Jessica s'est éloignée de la documentation et s'est tournée vers l'abstraction avec sa série A Trilogy (2017) dont des exemples seront exposés lors de cette exposition.
Un chemin qu'elle continue maintenant avec Cut Outs série qui sera présentée pour la toute première fois à The Eye Sees avant d'être montrée dans divers Photo Fairs plus tard cette année.
Les images de la nouvelle série de l'artiste sont créées en utilisant les moyens les plus simples et réduisent la photographie à ses éléments de base : la lumière et l'ombre, la forme et la couleur.
Elle a utilisé des méthodes photographiques analogiques pour capturer des papiers transparents qu’elle a découpés puis soigneusement disposés pour créer des compositions sous la lumière d’un soleil intense. Papiers qui ont ensuite réagi à la chaleur, se sont déformés, se sont dressés et ont jeté des ombres.
Ainsi Jessica est devenue l’observatrice d'événements sur lesquels elle n'avait qu'une influence limitée, la documentariste d'un dispositif visuel expérimental, d'une chorégraphie poétique de couleurs intenses au soleil.
Jessica Backhaus (née en 1970 en Allemagne) est considérée comme l'une des voix les plus importantes de la photographie contemporaine en Allemagne. Son travail a été montré internationalement dans de nombreuses expositions individuelles et collectives. Elle a étudié la photographie et la communication visuelle à Paris et a vécu à New York pendant près de 15 ans. Depuis 2009, elle vit et travaille à Berlin où elle est représentée par la galerie Robert Morat avec qui l'exposition à The Eye Sees est une collaboration.
Elle est aussi représentée par plusieurs autres galeries dans le monde et a publié à ce jour dix monographies, dont la dernière Cut Outs a été publiée par Kehrer Verlag ce printemps.
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Jessica Backhaus embarks on her work with an obvious relish for experimentation, drawing inspiration from the simplicity of everyday things.
In the last few years, Jessica has moved away from documentation and has taken a path into abstraction with her series A Trilogy (2017), examples of which will be exhibited during this show.
This path continues with Cut Outs, premiered at The Eye Sees before being shown in various Photo Fairs later this year.
The pictures in the artist’s new series are created by using the simplest of means, reducing photography to its basic elements: light and shadow, shape and colour.
Using analog photographic methods to capture cut out transparent papers, these are carefully arranged to create compositions in the intense sunlight. They then react to the heat, changing shape, rising and casting shadows. In this way
Jessica becomes an observer of events over which she has limited influence, a documentariste of a visual experimental arrangement, of a poetic choreography of intense colours in the sunlight.
Jessica Backhaus (born in 1970 in Germany) is considered one of the most important voices in contemporary photography in Germany. Her work has been exhibited internationally in numerous solo and group shows. She studied photography and visual communication in Paris and lived in NYC for almost 15 years. Since 2009, she has lived and worked in Berlin where she is represented by Robert Morat Gallery with whom the show at The Eye Sees is a collaboration.
She is represented by several other galleries worldwide and has published ten monographs so far, the latest of which Cut Outs was released by Kehrer Verlag this spring.
www.JessicaBackhaus.com
Sam Douglas - FIELDWORK - 17.09.20/03.10.20
Pour fêter les derniers jours de l'été et accueillir les premiers jours de l'automne, nous avons le plaisir de vous présenter FIELDWORK, la première exposition personnelle en France du peintre britannique Sam Douglas.
Sam Douglas travaille dans la tradition des peintres paysagistes visionnaires britanniques des siècles passés. Et comme eux, il apprécie l'expérience directe de la terre, passant une grande partie de son temps à voyager. Sam marche, grimpe collines et montagnes, pars à vélo et campe dans la nature, dessinant et peignant en plein air. Mais ce n'est que le début de son processus artistique. Ses peintures sont une représentation des ressentis et des réactions émotionnelles que l’environnement naturel stimule en lui plus que de la topographie physique réelle qui se trouve devant lui. C'est peut-être pour cela que ses tableaux apparaissent à la fois familiers et étranges. Ils représentent la nature dans toute sa splendeur - mais sont-ils de vrais paysages ou le produit de l’imagination de l’artiste?
Certaines de ses œuvres ressemblent à de vieilles photographies endommagées par la décomposition chimique. L'artiste parvient à ce résultat en appliquant puis en ponçant plusieurs couches de peinture et de vernis, une technique que l'artiste assimile aux processus géologiques de sédimentation et d'érosion. «Sous de nombreuses peintures se trouvent souvent les strates d'images antérieures qui émergent parfois comme des vestiges archéologiques», explique-t-il. Ce sont des œuvres qui, comme le paysage lui-même, récompensent ceux qui se plongent dans l'acte de regarder. Passez du temps avec elles et des formes émergeront du brouillard, que ce soit un mouton, une usine, une ville à l’horizon ou un site d’importance rituelle ou de vénération.
Sam a entrepris des expéditions partout dans le monde: au Népal; dans toutes les îles britanniques; en Egypte; & à Terre-Neuve. La majorité des peintures qui composent FIELDWORK sont nées de résidences et de voyages à vélo en Norvège et sur la côte baltique de la Russie où l'artiste a peint des îles fortifiées, des vestiges militaires et des infrastructures navales. Il a également exploré le paysage côtier, en se concentrant sur les vestiges de la préhistoire, les menhirs, les tumulus et l'art rupestre. Tout cela ensuite retranscrit sur toile ou sur bois, selon les traditions du style romantique qu'il s’approprie et réinterprete, en tableaux paradoxalement sombres et lumineux mais toujours surprenants, contemporains et modernes.
To celebrate the last few days of summer and welcome the first days of autumn, we are extremely pleased to present FIELDWORK, the first solo show in France by British painter Sam Douglas.
Sam Douglas works in the tradition of British visionary landscape painters of past centuries. And like them, he enjoys the direct experience of the land, spending a large amount of his time travelling. Sam walks, hikes, cycles & camps in the wild, sketching and painting outdoors. But this is just the beginning of his artistic process. His paintings have more to do with how he feels about the natural environment and the emotional responses it stimulates than the actual, physical topography that lies before him. This is perhaps why his paintings appear both familiar and strange. They represent nature in all of its glory - but are they real landscapes or the product of the artist’s mind?
Some of the works look as if they could be old photographs faded by chemical decomposition. The artist achieves this by building up and sanding back layers of paint and varnish, a technique the artist likens to the geological processes of sedimentation and erosion. “Beneath many paintings is often the strata of previous images that sometimes emerge like archaeological remnants” he explains. These are works that, like the landscape itself, reward those who immerse themselves in the act of looking. Spend time with them and forms will emerge from the fog, be it a sheep, a factory, a town afar or a site of ritualistic significance and veneration.
Sam has undertaken expeditions all around the world: in Nepal; all over the British Isles; Egypt; & in Newfoundland. The majority of the paintings that form FIELDWORK were born out of residencies and cycling trips in Norway and the Baltic coast of Russia where the artist painted fortified islands, military remains and naval infrastructures. He also explored the coastal landscape, focusing on remains from prehistoric times, standing stones, burial mounds and rock art. All of these then rendered on canvas or on board, using traditions of the Romantic style that he then reinterprets, into layered paintings that are paradoxically dark and light but always startling, new and fresh.
Terry Greene - All together now - 19.09.19/22.09.19
dalla Rosa et The Eye Sees sont fiers de présenter la première exposition personnelle de Terry Greene en France.
Ses récents collages ont été créés à partir de fragments de toile coupés, peints et réassemblés. Chaque œuvre joue avec des éléments formels simples auxquels la subtilité de la couleur appliquée et abrasée donne une spécificité - un processus qui fait écho à son approche de la peinture dans laquelle des couches de peinture sont appliquées et retravaillées. Le sens de la sérialité dans le nouveau corpus d'œuvres découle de la volonté de maintenir un dialogue entre chaque collage, tout en reflétant l'immédiateté de chaque composition.
« Depuis juillet 2017, je travaille presque exclusivement sur une série de petits collages abstraits. Ce corpus d’œuvres, utilisant un langage géométrique simple, pourrait être décrit comme une organisation de détails en harmonies.
Peindre des deux côtés du papier ou de la toile découpée est un processus qui invite au hasard, au hasard et aux accidents, il n’existe aucun moyen de prédire complètement le résultat final de chaque œuvre. Ce manque d’ordre ou de prévisibilité et le déclin progressif dans le désordre constituent un élément fondamental du processus. Je pense que dans celui-ci , il y a le moyen de créer un échange utile, un échange dans lequel nous ne pouvons pas entièrement oublier qu'il y a un caractère aléatoire tout autour de nous. »(Terry Greene, juin 2019)
A propos de l'artiste
Terry Greene, artiste britannique, vit et travaille dans le West Yorkshire. Il est diplômé de Bradford College et de Leeds Metropolitan University. Il travaille en collaboration avec dalla Rosa depuis 2014 et expose régulièrement au Royaume-Uni et dans le monde entier. Il a également co-organisé des expositions de peinture à Londres et dans le Yorkshire.
A propos de dalla Rosa
Le projet a été fondé en 2010 à Londres dans le but de promouvoir des artistes internationaux qui travaillent principalement avec le papier. Le programme de dalla Rosa se concentre sur des expositions solo et à deux personnes afin de donner aux artistes la possibilité de développer des projets et de présenter de nouvelles approches d’un support qui est trop souvent considéré comme préparatoire à d’autres formes d’art.
dalla Rosa and The Eye Sees are proud to present Terry Greene’s first solo exhibition in France. Greene’s recent sequence of mixed media collages combines cut, painted and re-assembled fragments of canvas. Each work plays with simple formal elements that are given specificity through his subtle use of applied and abraded colour – a process that echoes his approach to painting in which layers of paint are applied and worked back into. A sense of seriality in the new body of work stems from a desire to keep the dialogue between individual collages open, whilst reflecting the immediacy of each composition.
“Since July 2017 I have been working almost exclusively on a series of small abstract collages. This body of work, utilising a basic geometric language, might be described as organising details into harmonies.
“Painting on both sides of cut paper or canvas, a process inviting elements of randomness, chance and accident, there is no way of completely predicting the outcome of each individual work. This lack of order or predictability and gradual decline into disorder, is a fundamental part of the process of bringing each collage to its final state. I believe that within this process is the means to create a purposeful exchange, one in which we are not entirely able to forget that there's randomness all around us.” (Terry Greene, June 2019)
About the Artist
Terry Greene is a British artist living and working in West Yorkshire, he received a BA in Art & Design from Bradford College and an MA in Theory of Practice from Leeds Metropolitan University. He’s been showing with dalla Rosa since 2014, regularly shows around the UK and internationally, and has also co-curated painting exhibitions in London and Yorkshire.
About dalla Rosa
The project was founded in 2010 in London with the aim of promoting young and mid-career international artists that work primarily with paper. Dalla Rosa’s programme focuses on solo and two-person exhibitions to give artists the opportunity of developing projects and presenting new approaches to a medium that is too often seen as preparatory to other forms of art.
@terry_greene
www.justanotherpainter.blogspot.com
@dalla_rosa
www.dallarosagallery.com
Tom Butler - Ensemble - 01.07.19/13.07.19
Tom Butler is recognised for his ongoing series of painted cabinet cards. The exhibition ‘Ensemble’ will consist of cabinet cards alongside two new photographic series.
Conveying a fascination with photographic portraiture from the medium’s earliest phases, combined with an enquiry into Victorian Gothic literature, and specifically its tendency to describe the body as liable to ruin, shape changing or re-assemblage, Butler continues to make beguiling, uncanny images.
In his finely painted cabinet cards Butler suggests identities are characterized by embellishment, but also by what remains unadorned.
The performative self-portrait ‘Figure’ series adopts a similar strategy. By using a remote-control shutter release and black fabric to mask most of his body, Butler creates images that are determined by what is concealed, rather than revealed.
In his ‘Homunculi’ series, Butler directly references Gothic and alchemical tropes, combining multiple images of his own exposed body parts to create singular, abject self-portraits.
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Tom Butler, artiste anglais basé aux États-Unis, doit sa notoriété à sa série de photos-cartes de visite repeintes à la gouache.‘Ensemble’, sa première exposition personnelle en France, présentera également deux autres séries photographiques.
Fasciné par les portraits réalisés aux débuts de la photographie, la littérature gothique victorienne et tout particulièrement sa tendance à décrire le corps comme susceptible de subir un dommage irréparable, une transformation ou un réassamblage, Butler produit des images aussi surprenantes qu’étranges.
Avec les cartes de visite si minutieusement repeintes, il suggère que l’identité est révélée par ses décorations mais aussi par ce qui lui reste une fois dépouillée de ses ornements.
Pour la série d’autoportraits performatifs ‘Figure’, avec un déclencheur à télécommande et un tissu noir pour masquer la majorité de son corps, il crée des images où ce qui est caché prévaut sur ce qui est révélé.
Dans la troisième série, ‘Homunculi’, il fait directement référence aux thèmes gothiques et alchimiques, assemblant multiples images de différentes parties de son corps pour créer des autoportraits singuliers et abjectes. La métamorphose rend le sujet ambigu, tout en lui conférant une résonance psychologique des plus inquiétantes.
L’exposition est présentée en partenariat avec www.charliesmithlondon.com
www.tombutlerstudio.com
David Pereira - Couleur Incertaine/Uncertain Colour - 01.07.19/07.07.19
Colour can be seen in everything and exists, contrary to common understanding of its meaning and expressiveness, independently of any hierarchical order, spiritual or scientific theories. As Matisse once said “colour exists in itself”. Colour more than anything is subjective from a perception point of view since its constancy is aided by the physiological fact that the retina adapts to various levels of illumination. Colour is truly universal and at the same time very particular.
In David Pereira’s practice, colour pulsates with uncertainty. That uncertainty comes from the use of procedures that inhabit the tension between control and chance. This is because the work is done under a specific set of conditions put together to experiment with the limitations of a given system, for example, creating photograms in total darkness while performing a complex apparatus allowing for uncertainty to emerge.
David Pereira does not use cameras of any kind; he creates photograms which are made through the use of light and light-sensitive paper. This is the most elemental way to use light as the medium and colour as the subject pointing to the first experiments in Photography and the medium’s inherent materiality.
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La couleur est partout présente. Contrairement à l’interprétation répandue de sa signification et de son expressivité, elle existe indépendamment de tout ordre hiérarchique, théories spirituelles ou scientifiques. Comme le disait Matisse, «la couleur existe en elle même ». Du point de vue de la perception, elle est plus que tout subjective puisque sa constance est aidée par le fait physiologique que la rétine s'adapte à différents niveaux d’illumination. La couleur est véritablement universelle, tout en étant très particulière.
Dans les œuvres de David Pereira -artiste portugais basé à Londres- la couleur palpite d'une incertitude résultant d’actions formant une tension entre le contrôle et le hasard.
Le travail de l’artiste s’effectue dans un ensemble spécifique de conditions réunies pour éprouver les limites d'un système donné, par exemple créer des photogrammes dans l'obscurité totale tout en suivant un processus complexe laissant émerger une incertitude.
L’artitste n’utilise aucun appareil photographique; la lumière et le papier photosensible sont ses seuls outils. C’est donc la manière la plus élémentaire d’utiliser la lumière comme médium et la couleur comme sujet, référence aux premières expériences en photographie et à la matérialité inhérente à cet art.
www.davidpereirastudio.com
Samin Ahmadzadeh (Iran/UK) - Transverse
Samin Ahmadzadeh’ s Tranverse was the first exhibition ever held at The Eye Sees.
It opened in early July 2018 to coincidence with the first week of the 49th edition of Les Rencontres de la photographie.
Transverse par Samin Ahmadzadeh a été la première exposition proposée par The Eye Sees.
Elle a ouvert début juillet 2018 et a coïncidé avec la semaine d’ouverture des Rencontres de la photographie.
Transverse was a collaboration between The Eye Sees and Argentea Gallery in Birmingham (UK).